MY SWEET DIARY ™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
♣ OUVERTURE DU FORUM         -         DE NOMBREUX POSTES VACANTS SONT LIBRES !                      
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 
Le chat et la souri [p.v. Apolon]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Gabryelle M. Landry

Gabryelle M. Landry

Messages : 181
Date d'inscription : 02/06/2010
Localisation : quelque par dans le monde
Étude : Anthropologie
Humeur : allez voir les smiley


• I do whatever I want.
Mon secret a-t-il été révélé ?: Non et il n'a pas intérêt !
Relationship:
Popularité:
Le chat et la souri [p.v. Apolon] Left_bar_bleue80/100Le chat et la souri [p.v. Apolon] Empty_bar_bleue  (80/100)

Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyMer 2 Juin - 23:58

Le chat et la souri [p.v. Apolon] 15k5t3 Le chat et la souri [p.v. Apolon] Jared811

Ce matin-là, Gabryelle s’était levé vers les 8 h 30, elle s’était douchée bien tranquillement, avait quelque peu chanté sous la douche. Elle s’était séchée les cheveux, ensuite elle s’était un peu maquillée, elle avait choisi ses vêtements avec attention, songeant à la température qu’il allait faire au cours de la journée. Puis, elle était partie s’entrainer. Elle adorait Long Islam, mais son New York avec la neige lui manquait un peu, puis il y avait la patinoire, elle n’était pas à deux pâtés de maisons comme à N-Y, mais cela ne l’empêchait pourtant pas de s’y ren-dre tous les jours, juste pour décompresser. Cela avait toujours été son lieu culte et cela n’était pas près de changer. Elle avait une séance d'entrainement à 9 h ce matin-là, en fait comme tous les dimanches matin. Une fois sur les lieux, elle enfila ses jolis petits patins, puis sauta sur la glace. Ses entraineurs étaient déjà là et l’attendaient comme d’habitude. Gaby fit ses échauffements, puis commença son numéro.

Après plus d’une heure trente, les jeunes filles pour le cours publique de 11 h arrivèrent, la jeune châtaine quitta la patinoire, salua les petites, puis pris le chemin du retour. Elle prit comme toujours HARMONY HILL AVENUE, elle avait enfilé de jolies petites ballerines blan-ches, une paire de shorts en jeans et un petit haut rouge. Elle avait remonté sa crinière en une haute queue de cheval, sa franche était comme à son habitude, elle aussi attaché. Gabryelle Melodie était assez jolie, on aurait pu difficilement devenir qu’elle venait de faire 1 h 30 de sport intensif, sauf si l'on ouvrait le gros sac qu’elle porta sur son épaule. La jeune femme se sentait bien, elle avait fait son exercice de la journée, elle s’était levée assez tard, elle ne voyait aucun nuage qui pourrait venir obscurcir le beau tableau que s’annonçait être sa journée. Gaby souriait tout en longeant la rue. La petite rue regorgeait de jeunes filles que leurs mères venaient déposer au centre commercial, ceux-ci couraient partout, sautillait, riait, chantait, etc. L’ambiance était assez énergique, pour 11 h du matin. Il faut avouer que lors que Gabryelle se sent bien, elle a tendance à voir les gens autour d’elle tout aussi heureux qu’elle et à oublier les autres. Melodie farfouilla dans son sac pour trouver son portable, après quelque minute de recherche acharnée, elle finit par l’avoir en main. La jeune femme se décida à appeler, une amie pour savoir si elle voulait manger un truc. Gabryelle mourait de faim, mais la jeune Leiomy avait fermé son portable. Elle devait donc encore dormir, Bibi était contrairement à la plus part de ses amis une lève tôt, donc quand elle voulait faire quelque chose, elle se devait d’attendre qu’il soit plus tard, mais cela l’ennuyait énormément, elle tentait le plus souvent de tuer le temps restant après ses entrainements avec d’autres sports ou encore de l’étude. L’anthropologie est une science très complexe et celle-ci demande énormément d’effort.
Revenir en haut Aller en bas
Apolon H. Vandecaastel

Apolon H. Vandecaastel

Messages : 418
Date d'inscription : 30/04/2010


Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyJeu 3 Juin - 10:46

Il avait été réveillé par le sommeil ce matin-là, qui lui-même se leva lestement en infiltrant la chambre du jeune homme de sa clarté rouge-orangé. Les rayons avaient tendrement caressé ses joues endormies, et il avait dû battre des cils à plusieurs reprises avant de parvenir à ouvrir les yeux correctement. Il était encore trop tôt. Tout était silencieux, plongé dans un sommeil encore profond. Il aimait cette tranquillité, cette mélodie muette qui résonnait à ses oreilles comme le son de la passibilité. Il s’étira, sortit du lit.
Samedi. Son jour de la semaine préféré. Il se débarbouilla rapidement, enfila le premier jogging qui lui passait sous la main et sortit faire un footing. Il avait toujours considéré cet instant comme quelque chose de privilégié, une communion avec la nature encore ensommeillée. Rien, pas un bruit dehors, juste le froissement des feuilles ébranlées par la brise matinale. Il courait dans les bois, ne voyant pas le temps passé, respirant pleinement cet air frais et parfumée aux fleurs et aux pommes de pin. C’était tellement agréable, cette solitude, ce silence qui enveloppait tout, et ces couleurs vives qui annonçaient déjà l’été.
Une bonne heure plus tard, il décida qu’il était temps de rentrer. Une douche, un petit déjeuner pris tranquillement dans un réfectoire encore désert, et il était prêt à attaquer cette nouvelle journée. Il était encore relativement tôt, les étudiants commençaient à peine à s’éveiller. Il décida donc d’aller se balader, flâner un peu dans les rues de Palm Springs. Ses pieds le guidèrent du côté de Harmony Hill Avenue. Le centre commercial venait d’ouvrir, et, bien qu’il n’ait rien à acheter, il entra, regardant les vitrines sans grand intérêt. Il décida finalement de s’installa dans un petit café sympa et prendre un remontant.
Peu à peu, les gens arrivaient, et les lieux se remplissaient de personnalités de toutes sortes. Vers 11h00, il opta pour revenir du côté de l’université, histoire de voir si ses amis étaient enfin levés. Il demanda donc l’addition, paya, et s’éloigna toujours aussi calmement, les mains dans les poches. Il était arrivé à l’entré du centre commercial quand il reconnu une silhouette, là-bas, à quelques mètres devant lui, passant un coup de fil qui semblait sans réponse. Il sur aussitôt de qui il s’agissait. Un sourire avait pris possession de ses lèvres, et, bien que le souvenir d’une gifle fût encore inscrit sur sa joue, il ne pouvait se résoudre à passer son chemin. Il s’avança donc, déterminé, sans savoir ce qu’il allait dire ou faire, mais il fallait qu’il lui parle, qu’elle lui laisse lui expliquer. Il voulait que les choses redeviennent comme avant..
Il arriva à sa hauteur, elle se retourna à ce moment. Ce mouvement brusque le prit de court. Il balbutia. Elle le dévisagea. Et il se retrouvait là comme un con, incapable d’aligner deux mots. Elle fut beaucoup plus réactive que lui, et le contourna pour s’en aller. Ca ne pouvait pas se passer comme ça, il fallait qu’il reprenne les choses en main.

« Gaby attend ! »

Il la rattrapa en deux enjambées et se mit devant elle pour lui barrer le chemin.

« Il faut qu’on parle ! »

Son regard était suppliant, presque désespéré. Il ne pouvait pas la perdre une deuxième fois. Elle comptait beaucoup trop à ses yeux. Et il comprenait parfaitement qu’elle lui en veuille.. Mais il fallait qu’ils s’expliquent. Il fallait qu’elle lui laisse une chance de se racheter pour ce qui s’était passé.
Revenir en haut Aller en bas
Gabryelle M. Landry

Gabryelle M. Landry

Messages : 181
Date d'inscription : 02/06/2010
Localisation : quelque par dans le monde
Étude : Anthropologie
Humeur : allez voir les smiley


• I do whatever I want.
Mon secret a-t-il été révélé ?: Non et il n'a pas intérêt !
Relationship:
Popularité:
Le chat et la souri [p.v. Apolon] Left_bar_bleue80/100Le chat et la souri [p.v. Apolon] Empty_bar_bleue  (80/100)

Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyJeu 3 Juin - 15:55

Gabryelle marchait toujours d’un pas calme direction l’université, elle était un peu triste que son amie n'ait pas répondu, mais cela ne gâcha pas sa bonne humeur, rien ou presque ne pouvait gâché le sentiment qu’elle ressentait. Il y a des jours comme ça, où sans savoir pourquoi on se sent bien sans avoir de raison particulière. On pouvait voir son visage rayonné, par cette belle mâtinée, mais elle sentait quelque chose dans son dos, quoi elle ne pouvait pas le dire, mais quelque chose la poussa à se retourné et avec raison. Son ancien meilleur ami s’y trouvait, il la suivait. Peut-être voulait-il lui parlé, mais Gaby ne voulait rien savoir, elle décida de ne pas le laisser gâcher sa journée et elle continua son chemin, après lui avoir jeté un regard noir. Elle se souvenait très bien de lui, des journées passées ensemble à rire, à faire n’importe quoi. Elle s’était sentie tellement proche de lui, tellement en confiance, puis il avait disparue, sans appelé, sans laisser une lettre rien. Elle avait tellement pleuré par le passé, tellement souffert, elle s’y refusait aujourd’hui, il était hors de question qu’elle retombe sous le charme de se Appolon, elle ne voulait plus souffrir. Gaby avait pris un pas beaucoup plus rapide, elle tentait d’oublier les souvenirs qui remontaient en elle. Tous ses souvenirs qu’elle avait tentés d’oublié, avait resurgi la dernière fois qu’elle l’avait croisé, d’abord elle avait voulut lui sauté dans les bras, le serrer fort pour être sur qu’il était vraiment là, puis elle s’était rappelé la peine qu’il lui avait faite, après l’avoir giflé elle s’était caché dans sa chambre pour pleurer un long moment. Elle se sentait tellement idiote, après toutes ses années, Gaby devrait être capable, de lui parler sans lui en vouloir, mais non.

Alors, qu’elle tentait de s’enfuir du jeune homme celui-ci la rattrapa et se mit devant elle.
-« Il faut qu’on parle ! », mais Byby n’en avait aucunement envie, elle savait très bien que si elle restait près de lui, elle pleurait, elle lui montrait la faiblesse qu’elle faisait preuve. Par le passer, elle avait longtemps pleuré, sur l’épaule de son ami, mais maintenant non, elle ne le voulait plus. Son orgueil prenait maintenant le dessus,

« Je n’ai pas envie de te parler Appolon, maintenant laisse moi tranquille. » Elle n’arrivait pas à être très persuasive, au fond elle voulait savoir, savoir pourquoi, est-ce qu’elle avait fait quelque chose de mal, quelque chose qui avait choqué son ami ? Elle avait qu’une envie criée* POURQUOI, POURQUOI ES TU PARTIE**, mais elle se retourna et le contourna à nouveau pour reprendre son chemin, cette fois Gabryelle Melodie n’avait plus le regard fâché, c’est yeux pleurait, des larmes coulait le long de ses joues, elle ne savait plus quoi penser, tout son corps était un peu comme engourdi, elle était en colère, folle de rage, mais en même temps très triste, elle voulait le prendre dans ses bras et lui dire qu’il lui a manqué et oublié le passé, mais elle ne pouvait pas…
Revenir en haut Aller en bas
Apolon H. Vandecaastel

Apolon H. Vandecaastel

Messages : 418
Date d'inscription : 30/04/2010


Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyJeu 3 Juin - 16:17

« Je n’ai pas envie de te parler Appolon, maintenant laisse moi tranquille. »

Que povait-il répondre à ça? Lui, si doux, n’avait pas l’habitude de se faire envoyé ballader, pas l’habitude que les personnes auxquelles il tenaient ne veulent plus rien savoir de lui. Il était totalement désormais face à cette réplique. Il savait qu’il ne pouvait pas la forcer. Si elle ne voulait plus le voir, il n’avait pas le droit de l’obliger à l’écouter. Mais il ne pouvait pas s’avouer vaincu si facilement. Et puis ce n’était pas une question de gagner ou perdre. Il s’agissait de la récupérer. De réparer ses torts. Il savait qu’il l’avait blessé, mais il était prêt à tout pour lui montrer qu’il le regrettait et qu’il ne ferait pas deux fois les mêmes erreurs.
Une nouvelle fois, elle le contourna. Il ne parvint même pas à bouger, encore pétrifié par ses paroles tranchantes. Elle voulait qu’il la laisse tranquille. Le message était clair. Pourtant, dans son regard, sur sa bouche, il y avait cette expression qu’il lui connaissait si bien, de même que quelqu’un qui affirme quelque chose en le niant de la tête, il pouvait voir à son expression qu’elle ne pensait pas entièrement ce qu’elle disait. Alors, il y avait une chance. Il l’attrappa par le poignet, la fit se retourner pour pouvoir la regarder à nouveau dans les yeux.
Sur les joues de la jeune fille, des larmes coulaient. Elle avait essayé de le cacher, mais c’était trop tard. Apolon avala douloureusement. Il s’en voulait, il se sentait tellement coupable, cela le rongeait de savoir qu’elle était dans cet été par sa faute. Jamais il n’avait voulu la faire souffrir.

« Je suis tellement désolé Gaby. »

Ce furent les seuls mots qu’il parvint à prononcer. Mais ils venaient du fond du coeur, ils n’auraient pu être plus sincères. Il tendit la main pour sécher ses larmes, mais la jeune fille se détourna de lui en le repoussant. A nouveau, elle partait. Elle semblait pourtant lutter contre elle-même, envie contre orgueil, douleur contre consolation, cette attitude ne lui ressemblait pas, se faire du mal à elle-même, cacher ses émotions, s’empêcher d’exprimer ses sentiments. Il la connaissait trop bien pour savoir qu’elle n’éprouvait pas que de la colère envers lui. Elle tenait encore à lui, ça sautait aux yeux. Seulement elle lui en voulait trop pour se l’avouer à elle même. Pour lui pardonner.
Cette fois, il n’essaya pas de la rattraper. Il resta où il était, sans la quitter du regard.

« Dis-moi ce que je dois faire pour que tu me pardonnes! » cria-t-il soudain.

Quelques têtes étrangères se tournèrent vers lui puis vers la jeune fille. Il n’y prêta pas attention. Si les gens se délectaient d’une scène de ménage, tant mieux pour eux. Si il allait animer un peu leur journée en se donnant en spectacle et en se ridiculisant, alors qu’il en soit ainsi. Ce n’était pas le fait de se trouver dans un lieu public qui allait l’arrêter. Il ferait n’importe quoi pour retrouver sa meilleure amie. N’importe quoi...

« Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour que tu me laisses m’expliquer? »

Sans y réfléchir à deux fois, il se jeta à terre, là, au beau milieu de la foule, assis sur ses genoux, les bras en croix, le regard toujours rivé sur le dos de la jeune fille qui n’avait pas voulu se tourner vers lui mais qui s’était quand même arrêté quelques pas plus loin.

« Je te demande pardon Gaby, pour tout le mal que je t’ai fait. Crie-moi dessus, frappe-moi si ça peut te soulager. Mais je t’en prie, parle-moi. Ne m’évite pas. Tu représentes toujours autant à mes yeux. Ne t’en va pas.. »


Revenir en haut Aller en bas
Gabryelle M. Landry

Gabryelle M. Landry

Messages : 181
Date d'inscription : 02/06/2010
Localisation : quelque par dans le monde
Étude : Anthropologie
Humeur : allez voir les smiley


• I do whatever I want.
Mon secret a-t-il été révélé ?: Non et il n'a pas intérêt !
Relationship:
Popularité:
Le chat et la souri [p.v. Apolon] Left_bar_bleue80/100Le chat et la souri [p.v. Apolon] Empty_bar_bleue  (80/100)

Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyVen 4 Juin - 21:22

Elle s’était sentie arrêtée, s’était senti tourné, la si belle journée, devenait si triste. Elle avait finalement trouvé ce qui venait changer son bonheur, celui qui autre fois avez été source de joie. Son meilleur ami venait de s’excuser, des excuses très penser elle n’en doutait pas, tout son corps lui demandait pardon, elle le savait, pourtant cela ne changea rien au fait, qu’elle n’arrivait plus à être là, cela lui faisait trop mal. Elle continua son chemin, elle ne pouvait à peine parler, elle ne voulait pas non plus le laisser la touché, cela lui ferait trop mal et en plus elle serait trop portée à le prendre dans ses bras et à tout lui pardonné, mais elle ne voulait pas, elle avait trop peur de se qui pouvait se passé par la suite, s’il disparaissait à nouveau. Elle se sentirait si idiote de l’avoir crue, elle savait que si elle l’acceptait maintenant, elle ne souffrirait pas pour le moment, comme là, mais s’il recommençait elle aurait beaucoup plus mal, qu’avant. Gaby voulait se protéger avant tout, quoiqu’elle ne savait ce qui était bon pour elle. Cette jeune femme enviait tellement celle qu’elle avait été il y a de cela deux minutes, maintenant elle était remplie de contradiction, allez le voir et prendre le risque de souffrir ou partir et souffrir du passé, comprendre et accepter ou continuer à se poser les mêmes questions…

« Dis-moi ce que je dois faire pour que tu me pardonnes! », cette phrase n’aida pas la jeune femme, cela empira ses questions. Elle savait pertinemment qu’Apollon ferait n’importe quoi, il lui avait déjà prouvé que quand il veut quelque chose, il fait tout pour l’avoir. Ga-bryelle ne marchait plus, elle était là pétrifiée sur place, elle sentait des regards passés d’elle à quelqu’un d’autre, quelqu’un portant un nom commençant par A. Elle n’arrivait plus à bouger. Une vieille dame s’approcha alors de la jeune femme et lui murmura à l’oreille.

— "Il est à genoux par terre, peut-être devriez-vous l’écouter."
Puis la dame continua son chemin. Elle ne savait vraiment plus quoi faire, se rapproché et l’écouté ou continuer son chemin, pourtant elle ne ressentait pas la colère qu’Apolon voulait qu’elle ressente, elle se sentait seulement blessé, sa décision était prise, elle allait allez le voir et lui dire d’arrêter tout ça. Elle allait lui dire qu’elle souffrait, qu’elle avait tellement souffert, qu’elle ne pouvait plus penser à lui sans penser à tout le mal qu’il lui avait fait. Elle sécha ses larmes et se retourna pour faire face à son « ami », qui était bien les genoux à terre en traine de la suppliée. Elle s’approcha, puis une fois tout près de lui, elle perdu tout son courage.

--Je suis désolée, je ne peux pas, je ne suis pas assez forte, le soleil ne brille pas toujours de mille feux… Cette petite phrase, ils l’avaient lue, il y a peut-être 6 ans de cela et c’était devenu leur phrase. Quand l’un des deux voulait dire qu’il avait peur, qu’il était perdu, qu’il ne savait pas quoi faire, il la disait à l’autre et celui-ci venait l’aider. Le soir qu’il avait lu cette phrase, il s’était fait la promesse de toujours s’aider et d’être là. Malgré l’espoir qu’il n’est pas oublié, elle tourna, encore une fois, les talons et reprit son chemin. Elle voulait qu’il la suivre qu’il s’explique dans un endroit plus calme, elle voulait qu’il la force, car elle elle n’était pas capable de le faire. Elle se sentait si faible…
Revenir en haut Aller en bas
Apolon H. Vandecaastel

Apolon H. Vandecaastel

Messages : 418
Date d'inscription : 30/04/2010


Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptyVen 4 Juin - 22:07

L’attente était insoutenable. Attendre sans savoir ce qui allait se passer, comment elle allait réagir, ce qu’elle allait faire. Se retourner enfin, lui laisser une deuxième chance, partir sans lui accorder un regard, l’injurier, le gifler, se jeter dans ses bras, exploser en sanglots, les possibilités étaient infinies, infinies comme le temps qui refusait de s’écouler, infinies comme les battements de son cœur qui s’agitaient dans sa poitrine, qui cognait, de toutes ses forces, contre sa cage thoracique, qui criait, qui saignait, qui hurlait de sortir, ne supportant plus cette attente interminable, ce suspens digne d’un roman de Polanski, ce silence pesant qui l’oppressait, qui l’écrasait, le torturait par tout ce qu’il cachait, tout ce qu’il pouvait renfermer. Il s’était interdit de respirer, et ses poumons vides le brûlaient, sa gorge sèche aurait tout donné pour inspirer, une simple bouffée d’air, et ses mains tremblaient, moites, et dans sa tête tout se bousculait, tic, tac, comme le pendule, tic, tac, comme des coups répétitifs frappés à la porte, et en lui, tout était en ébullition, tout n’était que bruit et sensation désagréables, l’impression de suffoquer, comme si quelqu’un tenait vos organes vitaux dans une poigne de fer et s’amusait à les tordre.
Oui, le pire dans cette histoire était ce silence qui présageait tout et rien dutout à la fois.
La perdre, ne pas la perdre, tic, tac, tic, tac, comme une bombe dont le compte à rebours défile de plus en plus rapidement.

« Je suis désolée, je ne peux pas, je ne suis pas assez forte, le soleil ne brille pas toujours de mille feux »

Elle n’avait pas choisi cette phrase au hasard. C’était la porte ouverte qui conduisait à elle, une porte entrebaillée qui s’ouvre seule, donnait accès uniquement à un appartement vide dans lequel il s’agit de retrouver le propriétaire.
Il laissa retomber les bras le long de son corps. Elle ne lui en voulait plus. Plus assez pour le laisser hors de sa vie en tous cas. Il n’avait plus qu’à trouver un moyen de regagner sa confiance. Ce ne serait pas chose facile, certes, mais au moins elle lui laissait essayer. Il ne laisserait pas passer cette opportunité.
Elle ne lui laissa pourtant pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre et repartit. Cette fois, il la laissa s’éloigner. Il se releva, monta sur un banc. Sans plus attendre, il se mit à chanter. Vous savez, comme dans les comédies musicales, lorsque le héro déclare sa flamme à l’héroïne. Sauf que là ce n’était pas un film, et il était loin d’être le stéréotype des personnages principaux hollywoodiens. Mais ces détails n’avaient aucune importance. Il se mit à chanter, voilà tout. Mais pas n’importe quelle chanson. Sinon ça n’aurait eu aucun intérêt à part se ridiculiser devant des spectateurs improvisés.

Un nuage de pensées et je me défile
Dans ce volcan noyé de souvenirs
Libérant la tendresse que je freine toujours
Enfin je te retrouve.
Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer
Tu es la seule Balance qui règne sereine
T'es comme un ange sur terre qui me protège
Mon amie fidèle.
Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes
Bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères
Tu es le remède, de toutes mes faiblesses.
Tu es la flamme qui brûle ma solitude
La main tendue qui soigne mes blessures
Dans nos hivers rayonnait le printemps
De nos aventures.
Je connais la transparence de tes silences
Tes passions, tes faiblesses, nos différences
Savoir que tu existes est l'importance
Toi mon septième sens.
Bien plus forte que l'océan qui soulage mes erreurs
Bien plus forte qu'un vent violent qui s'est moqué de ma peur
.”

Elle avait prononcé leur phrase, il y répondait par leur chanson. Celle qu’ils avaient composé ensemble, un jour, comme ça, juste pour s’amuser, une chanson qu’ils n’avaient jamais eu le temps d’achever, parce qu’il était parti. Mais il était là à présent, il était là pour terminer tout ce qui était resté en supsens et pour commencer un nouveau chapitre, une nouvelle histoire, tourner la page et continuer, reprendre les choses là où ils les avaient laissées.
Revenir en haut Aller en bas
Gabryelle M. Landry

Gabryelle M. Landry

Messages : 181
Date d'inscription : 02/06/2010
Localisation : quelque par dans le monde
Étude : Anthropologie
Humeur : allez voir les smiley


• I do whatever I want.
Mon secret a-t-il été révélé ?: Non et il n'a pas intérêt !
Relationship:
Popularité:
Le chat et la souri [p.v. Apolon] Left_bar_bleue80/100Le chat et la souri [p.v. Apolon] Empty_bar_bleue  (80/100)

Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] EmptySam 5 Juin - 20:56

"La main tendue qui soigne mes blessures"
Oui la encore, elle s’était arrêté pourquoi continuer son chemin, alors qu’elle ne le voulait pas tout à fait, alors que son cœur lui disait de l’écouté, elle comprenait maintenant mieux ce qu’elle ressentait, mais surtout elle savait qu’il ne l’avait jamais oublié, qu’il n’avait pas juste pensé à elle au moment de leur rencontre inattendue. Elle savait qu’il devait avoir une bonne raison, elle s’en voulait de ne pas l’avoir écouté dès le début, elle connaissait assez son ami pour savoir qu’il ne ferait jamais de mal aux gens qu’il aime volontairement, qu’il serait près à tout pour eux, pourtant malgré tout elle s’était laissé dominer par sa peur, par son mal-être, mais bon elle allait lui laissé sa chance. Il avait chanté leur chanson, celle-là même qu’il avait écrite sans trop y penser, celle-là qu’ils n’avaient pas encore trouvée de fin, tout comme l’heure amitié. Elle a seulement une pause, pas une fin, rien n’était écrit d’avance ou complètement achevé, les choses peuvent encore changer, tout dépend d’elle et de lui. Personne ne pouvait décider pour eux, ils sont maintenant adultes, assez vieux pour pardonner, ils ont acquis de la sagesse avec l’âge et Gabryelle Melodie sait mieux que tous que tout le monde fait des erreurs, certaines plus grosses que d’autres, mais tout le monde en faits. Sans se retourner, elle continua le reste de la chanson avec lui, leur chanson. Elle fit un petit sourire en coin puis se rapprocha de lui. Apollon avait finalement trouvé la bonne chose pour que Gaby, reste près de lui, du moins assez longtemps pour qu’il puisse lui parler. Elle en avait toujours eu envie sauf que s’était trop dure, elle se sentait prisonnière des années passez seule, à s’inquiéter.
--Et si on arrêtait de se donner en spectacle et que je t’écoutais enfin. Elle avait pris sur elle, elle allait comprendre maintenant, mais depuis 5 ans elle mourait d’envie de faire une chose, une chose qu’elle n’avait toujours pas faite, alors qu’il décédait du banc elle le prit dans ses bras. Elle en avait tellement eu envie et cela lui faisait réellement du bien. Il était de retour, pas comme avant changé, il avait changé et elle aussi, mais tous les deux était là.

--Tu m’as tellement manqué, j’ai bien cru que tu étais mort… elle venait de lui murmurer ces mots à l’oreille, ces mots qu’elle aurait voulu oublier, mais maintenant elle ne le voulait plus. Cela faisait partie de leur histoire, la leur. La grande amitié qu’ils ont eue, qui va peut-être repartir de plus belle. Gabryelle avait encore une peur bleue de ce qui allait suivre, elle n’était pas aussi courageuse qu’elle en avait l’aire, au fond d’elle elle tremblait comme une feuille, elle savait que déjà, elle s’attachait, que s’il changeait d’idée et repartait, elle souffrirait à nouveau, mais elle voulait lui faire confiance, elle le voulait au plus profond de son être, c’est comme quand tu sais que c’est mal, mais que tu as extrêmement besoins de la faire. Tu hésites, mais finalement tu le fais, car tu le veux, tu le veux vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Le chat et la souri [p.v. Apolon] Vide
MessageSujet: Re: Le chat et la souri [p.v. Apolon]   Le chat et la souri [p.v. Apolon] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Le chat et la souri [p.v. Apolon]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MY SWEET DIARY ™ :: PALM SPRINGS « THE CITY » :: HARMONY HILL AVENUE-